L’art et le patrimoine comme vous ne l’avez jamais vu

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Interview Laury Mourosque, Responsable du MHAH - Musée d'Histoire et d'Art de Bormes : Un nouveau regard sur le territoire.

#JaimeLaCom

Nichée au creux du massif des Maures, Bormes les Mimosas se dévoile en douceur telle une véritable perle dans un écrin de verdure. Ville aux 2400 ans d’histoire, abritant le fort de Brégançon, soucieuse de son histoire, au travers d’un projet muséal d’envergure et novateur le MHAB – Musée d’Histoire et d’Art de Bormes, a tourné en novembre 2022 une nouvelle page de son histoire.

Culture RP a souhaité en connaître davantage sur les coulisses de cet événement et accompagner la communication déployée auprès de Laury Mourosque, Responsable du MHAB- Musée d’Histoire et d’Art de Bormes & Responsable du Service culturel de Bormes les Mimosas.

Si le monde était clair, l’art ne serait pas.

Albert Camus, Le mythe de Sisyphe.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le musée, comment définirez-vous son histoire, ses collections et son ambition ?

En 1926, le musée à Bormes les Mimosas naît au cœur de l’hôtel de ville grâce à l’émulation artistique sans précédent que connaît le territoire.

De nombreux artistes de tous les horizons trouvent alors dans ce petit bout de Provence une lumière, une inspiration et des paysages propices à la création. La ville a alors besoin de fonder un lieu où pourraient être immortalisées la beauté, l’identité et l’histoire du territoire tout en offrant un écrin aux œuvres, offertes ou acquises, qui constituent désormais une véritable collection.

En 1986, le rôle du musée s’affirme comme épicentre de la vie culturelle locale avec son installation dans la bâtisse actuelle du 103 rue Carnot.

Galvanisé par le dynamisme local, l’histoire et la beauté des lieux, le musée se structure autour de sa collection beaux-arts qui obtient l’appellation «Musée de France» en 2002.
Construite en pierre de Bormes au cœur du village classé, la demeure qui accueille le musée a connu de nombreuses vies depuis sa construction. Tour à tour maison d’habitation privée, puis maison communale (école, tribunal, lieux de décision politique, prison), de nouveau maison privée et enfin musée en 1986. Elle n’a cessé d’être remaniée au cours des siècles. Son impressionnant plafond en caisson culminant à près de huit mètres de haut, sa terrasse panoramique et son jardin intimiste en font un monument d’exception qui ne cesse de surprendre.

Le MHAB détient une collection inédite de plus de 300 sujets rendant hommage à l’histoire artistique, culturelle et sociale de la ville de Bormes les Mimosas et de ses environs.

Ses œuvres sont les témoins majeurs de la vitalité artistique de la région depuis la fin du XIXe siècle. La collection compte un grand nombre d’artistes de renom tel que Théo Van Rysselberg, Emmanuel Charles Bénézit, Jean-Charles Cazin, Henri-Edmond Cross, Roberta Gonzalez, Jean Peské, Albert-Ernest Carriere-Delleuse ou encore Henri Rivière. Les deux fonds majeurs du MHAB ; la collection Beaux-Arts et la collection d’objets ethnographiques et archéologiques, permettent également de traverser les siècles, de l’antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. On les retrouve dans l’exposition permanente ou temporaire. Ces œuvres sont désormais dans un écrin de conservation et des conditions de présentation optimales.

Près d’un siècle après sa création, une nouvelle page de l’histoire du musée s’écrit, plus fidèle à sa volonté originale, d’être un lieu d’art et d’histoire. Tout en préservant et valorisant sa collection ainsi que le charme du lieu, le musée met en lumière de façon inédite les artistes et les patrimoines oubliés de la commune. Grâce aux nouvelles technologies et à la réalité augmentée de l’HistoPad, des époques, des monuments et des œuvres méconnus reprennent vie.

Affirmer son identité, dans un nouvel écrin moderne est-ce là le désir de faire vivre le musée d’hier pour emmener les visiteurs à déployer leurs émotions à demain ? Sur quels innovations, contenus et programmations structurez-vous cette ambition pour le musée ?

Oui tout à fait, la rénovation du bâtiment et du concept du musée était nécessaire pour pouvoir réinventer l’expérience du visiteur et lui permettre de mieux s’approprier son patrimoine.

Si depuis près d’un siècle, le musée de Bormes s’était majoritairement consacré à sa collection d’œuvres d’art, il n’en oubliait pas pour autant son devoir de présenter le patrimoine et l’histoire de la commune. Mais comment rendre intelligible des siècles et des pans entiers d’une histoire dont il ne reste pas ou peu de traces visibles ? Comment permettre au public non seulement de l’appréhender mais également de se l’approprier ? En cela, la réalité augmentée est un outil fabuleux pour rendre visible ce qui a disparu et redonner vie à ceux qui ne sont plus. La nouvelle exposition permanente a donc été construite chronologiquement telle une balade immersive, dynamique et interactive au cœur de l’histoire de Bormes les Mimosas.

Grâce à l’HistoPad, tablette tactile dans laquelle se révèlent reconstitutions 3D, médias et images d’archives, tous les publics (adultes, jeunes publics, publics empêchés, novices en technologie) font l’expérience d’une visite sur mesure. Déambulation dans le musée et interaction avec les époques, personnages et patrimoines sont ainsi au programme.

Dans cette visite inédite, l’outil ne se substitue pas à la visite réelle mais la complète et l’enrichit pour donner à voir l’invisible.

Une fois l’HistoPad quitté et dans la continuité du parcours permanent, le visiteur découvre un nouvel espace d’exposition temporaire dédié aux arts visuels et disposant des meilleures conditions d’exposition. C’est dans les anciens appartements (au N-1) et les salles voûtées (N-2), jusqu’alors inexploités, que des salles à la scénographie moderne et propice à la contemplation ont été créées. Fidèle à son projet originel, ces salles proposent deux expositions temporaires par an afin de mettre en lumière la collection Musée de France autour de thématiques diversifiées.

Pour permettre cela et même si la bâtisse du musée ne pouvait qu’impressionner par ses volumes, son potentiel et son charme typique des maisons du village, elle n’en restait pas moins un véritable défi architectural. Tout en mettant au centre de son propos le charme et les atouts de la bâtisse, le projet de réhabilitation devait permettre :

  • L’amélioration des conditions de conservation et de présentation de la collection
  • L’accessibilité à l’ensemble du bâtiment durant la visite
  • La création de nouveaux espaces pour répondre aux missions d’éducation et de sensibilisation à l’art et au patrimoine
  • L’aménagement d’espaces pour l’installation d’un parcours de visite permanent et la programmation d’expositions temporaires.
  • Ainsi, les travaux ont permis une ouverture des cinq niveaux de manière rationnelle et résolument moderne.

Aujourd’hui, avec une nouvelle logique de circulation verticale, cinq espaces muséographiques distincts ont été créés et deux nouvelles salles d’exposition ont vu le jour. Le parcours de visite se construit alors comme une promenade fluide reliant les cinq niveaux de la bâtisse, du jardin jusqu’à la terrasse panoramique. Cette dernière offre une vue imprenable à 360 degrés sur le littoral, les îles, la plaine, le massif des Maures et le village. Le récit muséographique est alors lié au territoire qui se révèle devant le visiteur.

Le nouveau musée s’inscrit dans un maillage culturel dense sur le plan local, départemental et régional. Comment s’élabore ces partenariats et ces échanges avec les différentes structures culturelles ?

De par son appellation « Musée de France », le MHAB a l’obligation, mais surtout le privilège de pouvoir travailler au quotidien avec le Service des Musées de France, et le ministère de la Culture au travers de la Direction Régionale de la Culture et son service des Musées, du Patrimoine ou de l’Éducation Artistique et Culturelle. Ces services nous ont poussés à mettre par écrit notre Projet Scientifique et Culturel, aujourd’hui véritable colonne vertébrale du musée, mais valident aussi nos projets de restauration ou acquisition. Cette collaboration, si elle permet le soutien financier de quelques projets, permet de profiter des conseils et de la vue d’ensemble d’expérience d’autres institutions, qu’il est parfois difficile d’acquérir dans un quotidien professionnel rythmé par les projets.

Du point de vue des autres institutions patrimoniales, associatives et culturelles (muséale ou non), le MHAB a à cœur depuis plus de deux ans, et le début de son renouveau, à se tourner vers les acteurs culturels.

Cela passe entre autres par :

  • l’invitation à des éductours sur place,
  • à l’entreprise de prêts d’œuvres pour ses expositions (récemment avec le Museum Départemental du Var, le Musée La Banque à Hyères, l’Association des Amis de Bénézit, ou encore bientôt le Mobilier National),
  • à partager avec eux notre programmation pluriannuelle pour travailler en bonne intelligence.

Nous avons aussi à cœur d’être présents lors de Salons (en janvier dernier à Museumconnexion) mais aussi lors de journées d’études (Exemples : en novembre 2022, Atelier CONUM au Musée du Sport de Nice et Rencontre sur les projets culturels de territoires ruraux, coopération et transition à Cuers).

Le MHAB a aussi à cœur de contribuer aux travaux des chercheurs. Il rend ainsi disponibles ses ressources et donne accès (sur demande pour l’instant) à l’ensemble de ses œuvres grâce à son portail des collections. Il a également pour objectif à terme de verser l’ensemble de sa collection sur la base de données nationale JOCONDE.

Le MHAB ambitionne ainsi d’être un acteur des réseaux culturels et d’amener différentes formes d’art et d’expériences culturelles à ses publics.

L’innovation, la réalité augmentée est plus que jamais un lien, un vecteur d’influence utile, un lieu d’interaction immersive entre le passé et l’avenir, entre les collections et le public. Comment s’est élaboré cette proposition de parcours virtuel avec l’entreprise Histovery ?

L’entreprise Histovery est un partenaire riche d’une expérience internationale qui met ses équipes au service de l’histoire borméenne.

Depuis 2013, Histovery révolutionne la visite in situ des sites culturels et des expositions avec l’HistoPad, service sur mesure de Visites Augmentées sur tablette. La start-up produit les contenus validés par des comités scientifiques, réalise le développement informatique, l’installation et la maintenance évolutive de la solution et fournit un service de recueil et d’analyse des données de visite.

Créé en 2013, l’HistoPad a été récompensé par de nombreux prix, et est aujourd’hui déployé dans près de 20 musées et monuments en Europe, comme le domaine national de Chambord, le Palais des Papes d’Avignon, la Conciergerie à Paris et le château de Moritzburg en Allemagne. L’HistoPad est utilisé par plus de 2 millions de visiteurs par an.

En 2021, Histovery a conçu et produit « Notre-Dame de Paris, l’Exposition Augmentée », exposition consacrée à l’histoire de la cathédrale et à la valorisation des travaux de restauration, qui a fait l’ouverture du Pavillon France lors de l’Exposition Universelle de Dubaï en 2021 et effectue actuellement une tournée mondiale dans douze villes sur quatre continents.

Alors que le Palais des Papes à Avignon ou encore l’Abbaye de Sénanque ont déjà fait le choix de s’équiper de ce dispositif, le musée Arts et Histoire est le troisième site de la région à adopter l’HistoPad. Un projet particulièrement novateur, puisqu’il s’agit du premier parcours en réalité augmentée développé pour un Musée de France par Histovery.

Porté par la commune de Bormes les Mimosas et l’entreprise Histovery, le projet présente un mode de financement inédit en France, fondé sur un partenariat entre un Musée de France et une start-up française. Un co-financement unique !

Pour choisir les sujets présentés dans l’exposition permanente, et rendre possible leurs reconstitutions numériques, le MHAB a mené, durant plus d’un an, un travail de recherche et d’actualisation de ses sources. Un inventaire exhaustif de l’histoire, du patrimoine et des événements qui ont marqué la ville a été fait en prêtant attention aux ressources disponibles sur les sujets (sources écrites, iconographiques, vestiges, enquêtes auprès de spécialistes).

Cela a été possible grâce aux compétences et connaissances d’un chargé de mission patrimoine qui a questionné les archives municipales, départementales et nationales, mais aussi interrogé les Borméens afin de recueillir leurs témoignages. Suite à cela, l’équipe du MHAB et les élus ont pu choisir les œuvres et événements marquants et ceux aussi moins connus de l’histoire de Bormes qui font pourtant partie de la « Grande Histoire ». Ce travail de recherche fut précieux pour le musée mais aussi plus largement pour le patrimoine Borméen, aujourd’hui mieux connu et suivi.

À partir de l’inventaire et des choix faits par le MHAB, Histovery a pu proposer un scénario par sujet, aussi appelé « station ».

Elles sont conçues comme des photographies animées d’un moment passé et illustrent à la fois un événement, une période, des personnages historiques ou encore des scènes de vie quotidienne.

Quand tous les scénarios ont été validés, Histovery et le MHAB ont réfléchi à une scénographie et à la muséographie.

Place ensuite aux croquis numériques qui, une fois validés, permettent de passer aux premières versions des reconstitutions. Puis l’équipe de production d’Histovery peut passer à la réalisation des croquis numériques et à la rédaction des cartels qui sont validés par le MHAB. La création des reconstitutions prête attention aux textures et ambiances qui sont retranscrites grâce aux photogrammétries et aux prises de vue faites sur place.

L’ensemble de la conception et des reconstitutions se sont faites avec le MHAB qui a validé, a minima une fois par mois lors de Comités Scientifiques, les contenus, visuels et cartels. Mais ce projet ne s’est pas fait seul. Il a aussi été rendu possible par la participation des Borméens (qui ont notamment prêté leur visage pour les scènes historiques), du presbytère, des associations et propriétaires locaux et bien évidement des spécialistes de chaque sujet.

Comment va s’organiser votre communication et quelle place va prendre les médias sociaux dans ces divers engagements avec le public ?

Ce projet culturel est le plus ambitieux jamais entrepris à Bormes les Mimosas. Je suis certain que les Borméens et les visiteurs seront conquis par ce lieu totalement repensé au service de l’art et de l’histoire. Un projet novateur, d’envergure, auquel je vous invite à prendre part.

François Arrizzi, maire de Bormes les Mimosas.
Ayant ouvert en basse saison, pour nous, le premier Média Social reste le bouche à oreille.

C’est-à-dire que notre stratégie de communication autour de cette réouverture et renaissance, s’appuie dans un premier temps sur nos ambassadeurs. Dès le début du projet, nous tenions à faire participer la population au projet. Certains ont entre autres pu prêter leur visage pour les reconstitutions de personnages historiques, ou sont les acteurs (mais vrais visiteurs) de nos vidéos promotionnelles.

Nous avions aussi invité avant l’inauguration les Borméens et les agents municipaux à venir visiter le Musée pour pouvoir mieux en parler et afin que chacun se saisisse de la fierté d’avoir un équipement si qualitatif aujourd’hui. L’objectif de cette première année est donc que le musée soit déjà connu, repéré et intégré comme un incontournable de la destination et présenté comme tel par les locaux du bassin de vie.

De fait, nous avons axé notre communication sur de la signalétique, une présence physique du musée sur les événements d’ampleur et un partage des backstages et avancées des travaux tout au long du projet sur les réseaux sociaux, et documents municipaux. Nous avons aussi porté un projet avec le service éducation auprès des écoles et centre de loisirs pour les questionner et faire travailler autour de la notion du Musée Idéal.

Aussi, nous œuvrons pour nouer des partenariats de qualité avec les acteurs du territoire (Office de tourisme, hôtels, restaurateurs, agence immobilière et de locations…).

À une échelle de 50 km, nous avons là aussi pu communiquer depuis l’ouverture via de la signalétique urbaine, de la radio, du cinéma, de l’interstitiel et via les réseaux sociaux par de la pub, des partenariats et du marketing d’influence. Nous nous tenons aussi très proches des réseaux VisitVar ou du CRT afin d’adopter les codes du tourisme et d’in fine mieux travailler avec eux pour faire rayonner le territoire.

Comment peut-on devenir partenaire et pour soutenir quels projets ?

Projet exigeant, novateur, moderne et intimement lié à un territoire et à sa richesse, c’est à une magnifique aventure que le MHAB – Musée d’Histoire et d’Art de Bormes invite partenaires et mécènes. Rénovation architecturale, projet muséographique ou Collection du musée, les possibilités d’inscrire son empreinte dans un concept culturel inédit sont multiples. Pour nous accompagner dans cette aventure, ils peuvent soutenir nos actions en fonction de leurs valeurs. Par du mécénat financier, de compétences ou en nature, ils ont l’opportunité de s’associer à un projet d’envergure.

Nos arguments pour nos futurs mécènes sont les suivants :

1) Devenez acteur d’un projet d’exception : celui du premier Musée de France en réalité augmentée.
2) Témoignez de votre engagement pour sensibiliser le grand public à l’histoire, au patrimoine et à l’art.
3) Contribuez au développement d’un musée ouvert et accessible à tous dans un réel objectif de démocratisation culturelle.Profitez d’une visibilité grand public, français et à l’étranger, de l’aura du fort de Brégançon en tant que résidence de vacance des présidents
4) Des contreparties adaptées à votre profil
– Une visibilité de votre entreprise dans nos outils de communication
– Des accès privilégiés
– Contreparties fiscales
5) Les entreprises bénéficient d’une réduction d’impôt égale à 60% de la valeur du don, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires.

Les dons des particuliers induisent une réduction d’impôt égale à 66% de la valeur du don, dans la limite de 20% du revenu imposable.

Nous avons déjà eu 5 mécènes depuis le début de notre campagne et sommes bien évidement toujours proactif et en recherche de nouveaux soutiens.

Quel va être la programmation pour 2023 ? Allez-vous ouvrir des candidatures pour des résidences d’artistes pour valoriser les collections tout en faisant évoluer leur identité par un dialogue contemporain ?

Cette première année, est une période de test mais aussi de sensibilisation de la population à l’offre culturelle nouvelle que peut représenter le MHAB. Ainsi, conférences, ateliers pédagogiques, performances artistiques, résidences vont venir prendre place au musée.
Pour vous donner un petit exemple, voici notre programme du mois de FÉVRIER 2023.

Si vous aviez un conseil à donner à d’autres responsables de musée, un coup de cœur ou simplement une dernière intention à dévoiler auprès de nos lecteurs et public quel serait-il ?

Avant tout chose, je crois qu’on ne vit pas un projet de refonte de musée tous les jours dans une carrière, alors le maître mot serait de profiter ! Profiter de toutes les rencontres, compétences, défis et apprentissages qu’apporte ce type de projet. Je pourrais aussi conseiller de ne pas hésiter à questionner et à s’appuyer sur ceux qui ont déjà faits (même sur d’autres structures) car les échanges d’expériences sont forts d’apprentissage. Enfin, pour ce qui concerne la communication, je dirais qu’il est toujours intéressant d’aller s’inspirer des codes, méthodes et stratégies d’autres secteurs (ingénierie, agroalimentaire, événementiel, luxe) afin de bousculer ses propres mécanismes et stratégie opérationnelle.

Créer avec tempérance, gérer avec pragmatisme, transmettre en préservant, ce sont là les qualités d’un gestionnaire de patrimoine.

Diego Julia

Mini-Bio 

Laury Mourosque, Responsable du MHAB- Musée d’Histoire et d’Art de Bormes & Responsable du Service culturel de Bormes les Mimosas.

Forte d’études dans les sciences humaines, j’ai acquis une rigueur, une culture générale, et une méthode qui me permettent de vulgariser et de créer des ponts entre de nombreux domaines et auprès de mes interlocuteurs et des publics. Puis, mes formations en Administration Culturelle m’ont donné les outils pour conduire ces projets. Mon mémoire de fin d’étude, fut d’ailleurs un audit de territoire et une proposition de développement touristico-culturel pour la Communauté de Communes où j’ai été alternante.

Formation : Master Administration des institutions culturelles.
2018-2020 : Licence professionnelle: gestion de projets et de structures artistiques et culturels,
2017-2018 : Bi-licence histoire anglais, science humaine,
2016-2017 : CPGE (hypokhâgne-khâgne), Littéraire – Spécialité Anglais.

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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