Comment se faire blacklister par les journalistes

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Décryptage par Catherine Cervoni, Relations Presse, médias et communication : Aimez-vous être dérangé dans votre travail ? Quand un journaliste est derrière son bureau, il y a de fortes chances pour qu’il soit en train d’écrire ou préparer un sujet...

#ParoledAgence

Certaines pratiques ont le don d’agacer les journalistes et cela peut même aller jusqu’à vous faire rayer de leur carnet d’adresse et de leur messagerie. L’étude de Cision sur l’état des médias en France et dans le monde dresse un panorama de tout ce que vous devez faire, suivant les pays, si vous souhaitez retrouver vos pitchs et CP dans la case spam. Quant aux relances trop pressantes après l’envoi de ces mails … elles peuvent parfois convaincre quelques journalistes encore réticents à vous bloquer à le faire… alors, on relance ou pas ?

Florilèges des mauvaises pratiques par pays

Quasiment tous les journalistes dans le monde, classent comme les deux premiers motifs de blacklistage :

  • Se faire spammer par du contenu non pertinent
  • Fournir des infos inexactes ou non sourcées.

Si pour les journalistes Français « se faire spammer » occupe également la première place, en revanche, leur fournir des contenus trop marketing arrive en second et le fait de les relancer à plusieurs reprises en troisième. Fournir des infos inexactes ou non sourcées, arrivent en quatrième position mais représente le taux le plus faible par rapport à l’ensemble de leurs homologues étrangers.

Ceux de Chine et de Taiwan ont des préoccupations différentes qui se reflètent dans leur top 3. Si les journalistes des deux pays positionnent en premier le fait de fournir des infos inexactes ou non sourcées ; les deux autres motifs pour blacklister un communicant sont d’esquiver les questions / manquer de transparence et casser un embargo.

Journalistes : les relancer ou pas ?

Aimez-vous être dérangé dans votre travail ? Quand un journaliste est derrière son bureau, il y a de fortes chances pour qu’il soit en train d’écrire ou préparer un sujet. Or un appel téléphonique risque d’interrompre son travail.
C’est ainsi que 35 % des journalistes Français ne veulent pas être relancés après l’envoi d’un CP. Les Allemands présentent le plus fort taux de refus (56 %) suivis par les Suédois (41 %) puis les Portugais (38 %) quand le plus faible est relevé à Taiwan (11 %).
Néanmoins, la majorité des journalistes Français acceptent ces relances : 59 % estiment qu’ils peuvent l’être mais pas plus d’une fois et 6 % pas plus de deux fois.

Quand les relancer ?

Pour ceux qui acceptent les relances, les temporalités sont assez différentes suivant les pays. En France, peu de journalistes trouvent pertinent de le faire le jour même de l’envoi du CP (5 %) ou le lendemain (12 %). Il est préférable de le faire 2 ou 3 jours après (44 %) ou la semaine suivante (39 %). L’Allemagne s’inscrit dans la même mouvance avec respectivement 45 % et 27 %.

Le timing est inverse au Canada Francophone, où les journalistes préfèrent que les relances se fassent dans la foulée : le jour même pour 59 % d’entre eux et le lendemain pour 35 %. On constate la même tendance comme dans d’autres pays, par exemple l’Italie (40 % le jour même et 25 % le lendemain) ou encore Taiwan (50 % et 25 %).

Avant de dérocher votre téléphone, demandez-vous si un mail n’est pas suffisant 😉

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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