Les cercles d’influence, bien plus qu’une tendance…

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Tribune de Caroline Lavaret, Fondatrice de SELENE Agency présente les 3 premiers cercles d’influence...

#ParoledInfluenceur

Plus que jamais l’influence rime avec confiance,la confiance rime avec expertise et l’expertise rime avec engagement.

Caroline Lavaret, Fondatrice de SELENE Agency

Aujourd’hui, les réseaux sociaux et l’influence digitale font partie intégrante du nouveau monde de l’entreprise et lorsqu’on respecte ce phénomène, l’efficacité est au rendez-vous…

On constate qu’il y a les entreprises et les individus qui ont opéré le changement et ceux qui ne l’ont pas fait.

La recommandation et l’influence redéfinissent les enjeux d’un marketing en pleine mutation : fini le monopole des traditionnelles campagnes de communication qu’elles soient BtC ou BtB…

Les performances seront optimales, efficaces et pertinentes si elles sont soutenues, en parallèle et de manière authentique, par des recommandations digitales venant d’un réseau d’influence constitué d’acteurs divers et complémentaires.

Et aller ainsi du One-to-Many vers Le One-To-One.

Aller d’une action peu ou pas personnalisée (un émetteur unique s’adresse de manière identique à un grand nombre de destinataires) vers une démarche plus individualisée, plus ciblée pour être plus pertinent.

Et qui s’enrichit par la relation d’apprentissage et « le dialogue ».

Pour nous adresser aux 3 premiers cercles d’influence*…

Les utilisateurs, les consommateurs ou les collaborateurs-influenceurs d’une entreprise vont utiliser leurs réseaux sociaux comme caisse de résonnance. Avec un impact d’autant plus important qu’il fait appel aux trois 1ers cercles d’influence*… qui constituent la sphère première de communication, la plus naturelle et aussi souvent la plus efficace pour créer un appel d’air dans une stratégie de communication.

Nous utilisons nos Réseaux Sociaux personnels, même si cela peut être aussi avec les collègues, les amis, les relations professionnelles. Ce qui motive c’est l’envie de partager autre chose que de la publicité pour son entreprise.
Sur nos 3 premiers cercles, que sont famille-amis-collègue, nous sommes connectés en permanence et nous sommes en général très influents. Cela sous-entend bien sûr d’être actif sur les réseaux sociaux et d’avoir un cercle actif également.

Si on parle du développement de notre propre « professional branding », et de la « marque employeur », les cercles peuvent se définir également comme l’entourage professionnel direct (collègues, ex-collègues…), l’écosystème direct (concurrence, partenaire…) et les influenceurs économiques, le public, les clients.

A mon sens, il est primordial de bien comprendre que cette démultiplication va donner toute la puissance aux messages délivrés à nos propres cercles, qui choisiront eux aussi d’adresser leurs 3 cercles d’influence, qu’ils auront « définis » en fonction de leur propre stratégie, objectifs, centres d’intérêt.

Les recommandations publiées notamment sur les réseaux sociaux ont un impact sur l’évaluation des entreprises et de leurs marques.

En effet, le besoin en qualité dans les contenus étant devenu primordial, toutes les entreprises publient des messages qualitatifs avec de plus en plus de valeur ajoutée, submergeant les consommateurs sous un flot permanent d’informations.

Comment faire la différence entre deux contenus de qualité offrant une valeur ajoutée acceptable ?

messages diffusés doivent être perçus plutôt comme de l’information avec une réelle valeur ajoutée ! C’est sur cette valeur ajoutée que se fait la différence.

Il faut également engager des diffuseurs qui se projettent au-delà des comptes corporate de l’entreprise : Les collaborateurs peuvent être naturellement porteurs de messages à forte valeur ajoutée.
Les statistiques montrent que la confiance portée sur des publications d’un individu est 7 à 8 fois supérieure à celle portée sur des publications d’une marque.

Pour les collaborateurs-influenceurs c’est psychologiquement un plus. C’est un gain de confiance sur leur propre valeur sur leur marché. L’entreprise est également gagnante, car ils vont partager sur des communautés auxquelles elle n’a pas accès.

On espère sans arrêt partager des contenus pour déclencher de la viralité. Et, très souvent, nous sommes déçus. On finit par se dire que personne ou presque ne voit les publications ou ne les partage.

Non seulement il s’agit d’adresser ce message qualitatif à la bonne personne et au bon moment, mais également de faire attention à sa crédibilité.
L’émetteur direct d’un message et l’influence qu’il a auprès de son réseau sont devenus les nouveaux facteurs clés de succès d’une démarche digitale quelle qu’elle soit.

njeu est désormais de travailler sur un contenu qui mette en avant le savoir-faire, une posture de la marque une stratégie et qui peut être intéressant pour le collaborateur à partager car il se sentira impliqué ou qui donnera du sens à ce que partagera la marque.
McKinsey estime que « les deux tiers de l’économie sont influencés par les recommandations personnelles ».

« Plus que jamais l’influence rime avec confiance.
Plus que jamais la confiance rime avec expertise,
Plus que jamais l’expertise rime avec engagement. »

*Les Cercles d’Influence : concept introduit à la fin des années 80 par Stephen R. Covey-auteur et businessman américain-qui définit 3 niveaux d’influence selon le contrôle que l’on a ou que l’on peut avoir.

Pour plus d’infos :

– Le Boston Consulting Group (BCG) a créé le Brand Advocacy Index (BAI) qui permet de mesurer cette tendance. L’étude menée en 2013 auprès de 32 000 consommateurs basés aux États-Unis et en Europe a montré qu’en moyenne 66% des consommateurs prennent en compte les avis de proches (Boston Consulting Group, 2013),
Les consommateurs consultent les avis de proches ou ceux qui sont disponibles en ligne 2 à 10 fois plus souvent qu’ils ne consultent les sites web des entreprises (Etude Gallup, 2016),
– Du marketing traditionnel au marketing d’influence : la profonde mutation du marketing – Philippe Mauchamps – 2017.

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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